LA CREATION EN 1000 JOURS

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Le contexte

  • Une jeune génération d’artistes qui créent des spectacles de haute qualité sans aucun moyen et qui risquent de se décourager si ils ne sont pas soutenus.
  • Des urgences nationales : créer un imaginaire commun dans un pays divisé ; favoriser l’organisation de la société par elle-même alors que les politiques culturelles d’Etat font défaut.

Le principe du dispositif

  • Un soutien à la création ou à la reprise de spectacles produits par ces jeunes artistes sous la forme de bourses de 6000 F CFA par jour de répétition et de 12 000 F CFA par jour par représentation (25 jours pour une création, 10 jours pour une reprise). Ces bourses sont nominales et directement versées aux artistes (comédiens, danseurs, metteur en scène et chorégraphe). L’objectif est de financer ainsi 1000 jours de travail artistique par an. Les compagnies peuvent trouver de l’argent par ailleurs et améliorer de façon autonome rémunérations et investissement.
  • La constitution d’un réseau de salles ou de lieux d’accueil et l’organisation de tournées significatives alors que jusqu’à présent ces spectacles n’ont qu’une ou deux représentations. Dans la configuration actuelle, sept lieux bamakois se sont dits disponibles.
    • Le Centre culturel Togola (Bamako, Sabalibougou)
    • Acte 7 (Bamako, ACI 2000)
    • L’acropole du campus de Badalabougou
    • La cité universitaire de Kabala
    • Le foyer des jeunes de Bakaribougou
    • Le Centre Don sen folo (Kalaban Coro)
    • La fondation Passerelle (Bamako, Missabougou)

Quatre tournées de cinq dates (+ une dans le cadre des Nuits citoyennes de Sabalibougou) ont ainsi pu être programmées, soit 24 dates d’ici la fin 2019, un bond en avant dans la vie culturelle bamakoise.

Les porteurs du projet

Le projet est porté par le réseau Culture en partage, qui réunit quatre jeunes compagnies.

  • Assitan Tangara (Anw jigi art)
  • Bibata Ibrahim Maïga (Dance’O)
  • Lévi Togo (Culture en partage)
  • Kali Sidibé (Monarydasoka)

Le projet a obtenu un soutien du Cercle Culturel Germano-Malien et l’accompagnement du Centre National des Œuvres Universitaire, de l’Université du Mali, de Djiguiya Blo (association de promotion de la culture donso), de plusieurs associations et autorités de quartiers.